Février vingt-et-un, l’Antarctique grelotte,
Moins quatre-vingt-dix-huit degrés jamais rel’vés
Sur la planète bleue - fait froid sous la calotte,
Des gouttes de fraicheur, à nous faire saliver.
La combe de Doran, vous en avez rêvé ;
Au sommet de Grand Arc, vous trouverez l’extase !
Forts de cette promesse, direction Tioulévé
Avec Michel, Bernard et leur bande de nazes.
Une ascension en règle, les plus vêtus transpirent
A pied ou à couteau sur la dernière crête,
« Demain j’enlève le bas », songe déjà Samir
Pointe Percée, Mont d'Grange, en voir plein les mirettes !
Happés par le couloir et descendre les mètres
L’antéropostérieur devient un jeu d’adresse
De ses moindres virages – François – rester le maître…
… au risque de finir plus vite sur les fesses !
La troupe en pente raide, glisse sans style et grince
Sous le regard perplexe, de Bernard et Brassens :
« ‘L’avait l’don, c’est vrai, j’en conviens, l’avait l’génie,
Mais sans technique, un don n’est rien qu’une sale manie ».
Enjamber les ruisseaux, jouer les acrobates,
Le chef toujours devant, on retient la leçon
La neige sablée d’ocre, aux airs de Ouarzazate,
Pour réunir la troupe, au bar derniers frissons.
Patrice, André, Fabienne, François, Olivier, Yves et Jean-Philippe mention spéciale pour les reportages photos exhaustifs et envoûtants), Cécile, Samir, Gaëlle, Bernard et Michel.
Gaëlle 28/02/2021