Le voyage en lui-même est déjà plein de péripéties. La neige nous accompagne et le bouchon de Grenoble, à cause des intempéries, est très important. Notre chauffeur Bernard hésite à continuer sur l’autoroute ou passer par les champs. Finalement il restera raisonnable et continuera sur l’autoroute. La côte de Laffrey nous attend avec 30cm de neige. Pourra-t’on monter ? A cette question un gendarme nous répond : « essayez vous verrez bien » !
Vers 10H00 nous arrivons au village « Les Payas » et sans attendre nous partons pour le col de la Samblue accompagnés par une neige fine qui n’entamera pas le moral de l’équipe. Nous profitons d’un beau soleil pour manger près du chalet de l’ONF. Pas de petite sieste, il faut continuer jusqu’au sommet de Jenabran d’où nous pouvons admirer les paysages alentours. Au vu de la météo annoncé nous avons passé une très belle journée.
Mardi 19 mars, neige fraîche, ciel clair et soleil radieux sont au rendez-vous, direction le col de Rabou. Nous montons tranquillement pour profiter au maximum de cette belle journée. Casse croûte au col avec vue imprenable sur le pic de Bure. C’est dans une neige lourde que nous ferons la descente avec un passage au « Bois Rond » et à la cabane de l’avalanche. Très belle journée.
Mercredi 10 mars, changement de décors le ciel est bas, gris et il neige faiblement. Le verglas nous oblige à laisser le minibus un peu plus bas que prévu pour nous rendre au petit village de « Le Mas ». C’est par une faible pente et en tricotant au milieu des sapins que nous nous dirigeons ver la « Pierre Bodinard ». A 150m (en dénivelé) du lieu un épais brouillard nous surprend et c’est à l’altimètre et au flair de Bernard que nous arrivons exactement sur la cabane abritée par la « Pierre Bodinard ». Avant de redescendre, casse-croûte à l’intérieur de la cabane auprès d’un feu de bois qui est sensé nous réchauffer. Nous tricoterons encore à travers les sapins pour rejoindre « Le Mas » et notre minibus et regagner Lyon.
En conclusion je reprendrai une réplique de film : « On a bien fait de venir ».
Gilbert