Alors la seule chose dont nous étions surs, c'était la qualité de l'hébergement et de la restauration à Acceglio dans l'auberge "Le Marmotte". Le site Internet très alléchant a tenu ses promesses.
Nous sommes donc partis avec Jean Pierre, Bernard, Bernard et Daniel (les anciens), Catherine, Elisabeth, Marylène, Mireille et Katherine (les filles), Michel, Etienne, François, Sébastien et Eric (les garçons).
Le Val Maira est une longue vallée qui débouche tout au bout sur le col Maurin (de l'autre côté, c'est la France avec Maljasset),  avec pleins de vallées perpendiculaires. Et tout ceci avec pleins, mais plein de courses de tout niveau à parcourir. Un endroit qui mérite amplement d'autres semaines tant la variété des expositions, des dénivelées, de la gastronomie est grande... 
Surtout ne diffusez pas ces informations, il y aurait trop de monde !!!!
Vive la Val Maira
Katherine

Au départ de la villa le moral est au beau fixe malgré des annonces météo un peu alarmantes. Le ciel gris,  chargé sur les Alpes ne nous empêche par de prendre le départ pour notre première balade en direction de l’épaule de la dent de Verreu.  Les éclaircies et les averses de neige se succèdent pour, au bout de quelques temps, laisser place à de la neige en continu. C’est ce temps de neige et de brouillard qui nous fera renoncer à notre objectif. Dommage.
En fin d’après-midi, nous accueillons Marie-France et Philippe qui nous arrivent d’Agen via un petit passage en Italie. Le premier apéro de notre séjour sera jurassien, côtes du Jura et comté, produit provenant directement des  producteurs.
Lundi, n’en déplaise à la météo capricieuse, nous  partons pour les chalets du Criou. Le soleil et les nuages nous accompagnent un bon moment jusqu’à ce qu’un brouillard épais et tenace nous fasse renoncer à quelques encablures des chalets. Le moral est toujours bon d’autant que la météo semble vouloir s’améliorer.
Mardi, il fait presque beau et du parking des « Allamands » nous partons pour le refuge de Bostan. Il y a beaucoup de neige fraîche (de printemps) le paysage est magnifique. Nous prenons notre temps, à proximité du refuge, pour casser la croûte et profiter de la beauté et de la douceur du site.
Mercredi, la météo reste au beau, nous en profitons pour nous rendre aux chalets de Salvadon. Si la montée est un peu longue, le cirque où sont blottis les chalets est surprenant et aussi très beau. La hauteur de neige arrive au dessus de la porte d’entrée des chalets soit environ 2.10m. Le temps change et c’est sous un ciel gris et mitigé que nous effectuons la descente.
Jeudi, nous quittons avec regret un gîte très accueillant et des gérants tout à fait charmants et serviables (Normal ils sont Franc-comtois).Nous laissons également Marie-France et Philippe, que nous remercions pour leur amabilité et leur sourire, sans oublier le très bon apéritif italien qu’ils nous ont offert. Après ces adieux, le reste de la troupe part pour Bonnavaz point de départ pour le col de Foron. Très jolie randonnée, soleil toute la journée et très beaux paysages. Tous les ingrédients pour terminer notre séjour.
Conclusion : Très bon séjour avec beaucoup de neige et du soleil presque tous les jours.
Gilbert

Magnifique sortie qui nous a permis d’atteindre le sommet de cette montagne centrale de la vallée des Villards. Le soleil était encore au rendez-vous, nous avons pu chausser vers 1350m à l’embranchement du vallon du Tepey et du sentier qui monte aux chalets de Mont Rond. Quelques chamois nous regardaient passer à travers les bois, et après la traversée de coulées avalancheuses sans danger nous rejoignons la combe. La bonne neige et la pente de la face Est nous attendent ! Nous laissons malheureusement Joel malade au milieu de la combe. Nous remontons la combe puis par un couloir raide de 35° très sauvage et un
vallon suspendu nous atteignons la cime à 2734m.
Nous redescendons par le même chemin avec 1000m de neige de printemps splendide. La deuxième partie de la descente est plus compliquée car nous coupons au travers de la forêt, un vrai ski de sanglier !
Nous finissons la journée avec une bonne bière méritée sur la terrasse avec en fond une gigantesque pyramide, tout à l’heure on était là-haut !
Jean Philippe

Météo estivale, neige printanière. Montée depuis le col du Lautaret le premier jour. Soirée étape dans un gîte sympa à Besse en Oisans, village magnifiquement restauré. Le deuxième jour, montée très ventée depuis le village vers la Quarlie.
Gérard

Régis, t'as pas oublié tes pompes cette fois ? M.... !!! elles sont restées dans la voiture !...
On peut dire que la pompe était omniprésente ces quelques jours. Prudents, certains en avaient pris deux paires, mais ça ne suffit pas pour éviter les ampoules. 
Parmi les moments forts, il y a la bière et le goûter, quand on les enlève enfin. Il faut dire que la terrasse ensoleillée du gîte se prête admirablement aux dégustations de gâteaux aux cerises et autres douceurs alsaciennes. Après la douche et le sauna, on entre en cuisine. Pommes de terres et autres carottes font l'objet d'un découpage millimétrique sous l'assaut d'une bande de Top Chefs psycho-rigides. Détente enfin, autour du repas auquel les alcools (alsaciens) assurent une parfaite digestion.
Et le lendemain matin, on enfile à nouveau les pompes. 
Ainsi va la vie à Chorges, au sud des Ecrins, pour découvrir quelques sommets et profiter d'une neige 5*, tantôt poudreuse, tantôt "transfo moquette".
Fabienne, Florence, Paul, Frédéric, Didier, Pascal, Régis, Jean et Philippe ont eu raison, sans le moindre coup de pompe, du pic de Gleyze, du petit Parpaillon, de la Pousterle, de la Fourche et du Penas-Gardette.
A bientôt sous le soleil, et bon rétablissement aux victimes des ampoules.
Philippe

Photos : Florence et Philippe