Bernadette nous avait vendu de la neige mais plus nous approchons et plus nous avons des doutes sur la hauteur de neige.
Arrivée à 10H30 au village du « Villaron » et là, force est de constater un manque de neige évident.
Jour 1 : Objectif le vallon d’en haut en passant par le refuge du Mollard.
La montée se fera sur une neige tassée et dur avec les raquettes sur le sac.
Après un casse-croûte rapide, près d’un chalet, nous reprenons notre ascension dans un paysage un peu plus enneigé et ou nous nous enfonçons un peu plus. L’heure avançant il nous faut faire demi-tour pour ne pas arriver trop tard au gite. C’est avec les raquettes aux pieds, pour être plus à l’aise, que nous effectuerons la descente. 18H30 nous prenons possessions de nos chambres au gite « Le Petit Bonheur ».
Jour 2 : Départ à pied du gîte c’est bien pratique, pour le refuge d’Avérole altitude 2229m.
C’est une montée en pente douce avec encore les raquettes sur le sac. Vallée très encaissée.
Nous traverserons le village d’Avérole et passerons à proximité du hameau de l’Ile avant de parvenir au plan du pré où là, la pente se redresse. C’est sur un petit promontoire au-dessus du refuge que nous prendrons un peu de repos et notre casse-croûte. Pour descendre, à partir du pont de l’oratoire de N-D de la Garde et jusqu’au village de la Vincendières, nous opterons pour les raquettes au pied et la rive gauche du torrent de l’Avérole. Très jolie paysage, surtout avec moins de raquetteurs. Descente un peu longue « surtout vers la fin ».
Jour 3 : Devant le manque de neige nous décidons d’aller voir plus haut, prendre le télésiège pour aller au col du Mont-Cenis. Quelle aventure !! Nous prenons le télésiège de “ La Ramasse” où certains ont faillis se ramasser. Arrivée au sommet direction col du Mont-Cenis, puis le lac et enfin direction col du petit Mont-Cenis. Là aussi la neige n’est pas au rendez-vous. Les raquettes sont très heureuses sur notre sac à dos.
Heureusement le paysage en montant au col du petit Mont-Cenis est très joli mais nous ne pourrons pas aller jusqu’au col car il faut prendre le télésiège avant 16H00. Retour au col du Mont-Cenis où nous croisons avec une figure légendaire “ La Mémé”. Elle nous éclairera, à sa façon, sur différents points de l’histoire savoyarde.
Rencontre qu’il faut écourter car nous y serions encore. Retour au télésiège, attention à l’arrivée !!!!
Jour 4 : Tout se complique. Au repas du soir, le propriétaire du gîte nous informe que des membres du personnel sont atteints du covid et qu’il va devoir fermer, décision ce matin vers 9H00.
A 9H15 nous décidons de partir faire une sortie, sans raquettes, dans l’attente d’une décision, direction le village d’Ecot et la gorge de la Reculaz. Ecot, magnifique village très bien rénové. Après le village nous entrons dans un espace appelé “ La Trona ” très joli et surtout un très bel avant-goût de la gorge de la Reculaz.
Mais, mais, mais, un appel téléphonique nous informe que le covid a contaminé le personnel du gite et qu’il va fermer immédiatement. Donc demi-tour, valise et direction Lyon. Dommage.
Conclusion : Malgré un déficit de neige et le covid qui a fait des siennes un très bon séjour, des participants au top et un gite très accueillant avec de bons repas et de larges sourires.
Au prochain séjour !
Photo: Eliane et Hakim
Gilbert