Après quelques caresses prodiguées au gentil toutou du village, nous avons entamé notre périple par un sentier en sous-bois, revêtu d'un patchwork de feuilles mortes.
A mi-chemin, nous nous sommes fait dépasser par peloton de coureur à pieds, aguerris et motivés;
enfin; certain plus que d'autres…
De temps à autres, à la faveur d'une clairière, nous pouvions admirer la chaîne des Alpes dans le lointain et plus proches de nous, quelques villages à moitié grignotés par les brumes.
Après un dernier petit raidillon, nous arrivons sur le sommet de l'une des trois dents, très exposée au vent.
Le panorama, bien que très couvert, est somptueux, avec la chaîne des Alpes encore dégagée à l'horizon.
D'abord légère, la pluie vire très vite à l'averse de neige soutenue.
Dieu merci, la roche n'est pas glissante; mais pas question de casser la croûte dans ces conditions.
L'approche d'un restaurant nous laisse espérer pouvoir souffler un instant autour d'une boisson chaude.
Mais peine perdue; l'établissement déborde de convives; à croire qu'ils se sont tous donné le mot pour saboter notre possibilité de replis.
Point de salut sur cet itinéraire ; Il nous faut regagner notre point de départ. Mais le morale reste bon, et les échanges joyeux et pleins de gentilles taquineries. Nous achevons notre boucle, un peu comme nous l'avons commencée: en compagnie d'un toutou inconnu; un chien de chasseur complètement perdu.
Sans doute une histoire de vrais et de mauvais chasseurs...
Merci Alain et Marie-Christine pour cette belle sortie
Jean Pierre