La convivialité chaleureuse de Franck et Anne a raison des plus farouches partisanes d’authenticité (merci Michel) : nous rejoignons le refuge de la Dent Parrachée pour une ambiance joyeuse et réchauffée, grâce aux généreuses rasades de Genepi de notre hôte (sous le goût critique et connaisseur de Jean-Philippe) et la promiscuité vaporeuse de son sauna. Le lendemain, températures largement négatives et ventées, direction le lac du Génépy que nous contournons pour rejoindre le col du Moine (3330m) avec une belle pente sommitale. Bravo à Yves-le-plongeur pour son premier séjour prometteur.
Comme la caravane de la grande Odyssée qui passe, le groupe m’abandonne sans vergogne entre les spatules affûtées et les camel-backs chargés de Hugues et Jean pour un dernier grand tour sous le col de la Masse, sur le plateau du mauvais berger mais de la très bonne neige, pour redescendre directement sous l’impressionnant barrage hydroélectrique - où je m’étais, dans une autre vie, enlisée (n’ayant dû mon salut et celui de mon chauffeur qu’à 4 agents EDF passés fortuitement et que je remercie encore).
Gaëlle