"Dans la brume (non) électrique " et c'est tant mieux, cette randonnée au départ de St Cyr le Chatoux nous a amenés essentiellement en forêt au Col du Chêne et au Col du Joncin où nous avons pique-niqués. Retour ensuite par le GR 76 à St Cyr.
Merci à Hakim pour les photos malgré la faible luminosité et à Pierre-Yves pour l'organisation de la sortie.
Bernard

Un petit groupe motivé et docile pour découvrir l’extrême sud de la chaîne des Aravis. Départ à 2200 mètres skis aux pieds, après l’oratoire au bout de la route dénneigée. Le chemin serpente d’abord dans la forêt. Nous remontons ensuite le vallon en laissant à main droite quelques pentes alléchantes et tracées (col des Porthets, la Goenne et la Rouelle), traversons une succession de talwegs pour rejoindre le lac du champ Tardif, le dos tourné à la Tournette. Le soleil tape pour la dernière longueur et Didier nous hisse à la pointe de Mandallaz 2277 mètres.
Magnifique vue sur la face Nord du Charvin, l’occasion de partager l’expérience estivale de son pas de l’Ours. Malgré le cancanage des filles, nous n’arrivons pas à arracher un mot au skieur bourru, manifestement peu ravi de partager le sommet avec un troupeau d’illuminés enthousiastes. La descente est d’abord belle entre moquette et vraie poudre, avant de jouer aux dahuts pour retrouver l’itinéraire de montée… et saisir enfin le sens du petit mot négligemment balancé par Bernard la veille au soir : « un peu trop en traversée mais beau sommet ». Bon et rapide rétablissement à lui !
Gaëlle

Retour à Aussois en ce mois de janvier. Une nuit au refuge du fonds d’Aussois, 2350 mètres et 4 étoiles pour un refuge non gardé (dixit Nathalie, la plus adeptes de ces longues soirées à faire fondre la neige avant de s’endormir sur un châlis glacé). Direction le col d’Aussois (2900m) dans un fond de vallon sauvage à souhait et à la neige préservée, puis le contrefort de la pointe Chevrière (3000m). Ce large versant sud, sud-ouest a été très largement soufflé et le vent a dénudé les bosses herbeuses.
La convivialité chaleureuse de Franck et Anne a raison des plus farouches partisanes d’authenticité (merci Michel) : nous rejoignons le refuge de la Dent Parrachée pour une ambiance joyeuse et réchauffée, grâce aux généreuses rasades de Genepi de notre hôte (sous le goût critique et connaisseur de Jean-Philippe) et la promiscuité vaporeuse de son sauna. Le lendemain, températures largement négatives et ventées, direction le lac du Génépy que nous contournons pour rejoindre le col du Moine (3330m) avec une belle pente sommitale. Bravo à Yves-le-plongeur pour son premier séjour prometteur.
Comme la caravane de la grande Odyssée qui passe, le groupe m’abandonne sans vergogne entre les spatules affûtées et les camel-backs chargés de Hugues et Jean pour un dernier grand tour sous le col de la Masse, sur le plateau du mauvais berger mais de la très bonne neige, pour redescendre directement sous l’impressionnant barrage hydroélectrique - où je m’étais, dans une autre vie, enlisée (n’ayant dû mon salut et celui de mon chauffeur qu’à 4 agents EDF passés fortuitement et que je remercie encore).
Gaëlle